It's a man's world
Je ne suis pas féministe et ne l’ai jamais été, loin de là. Pour autant, plus j’avance dans la vie, plus il semble que cette question s’impose.
L’Homme avec un grand H
ne perd jamais une occasion d’exalter son ego surdimensionné qui se veut encore
supérieur à tout ce qui bouge ou ne bouge pas.. et pourtant, la guerre des
sexes bat encore son plein. L’espèce humaine est incapable de comprendre et
appréhender son voisin de la même espèce.
L’histoire et
l’expérience montrent que les principaux leviers d’existence de l’être humain sont
la force brute, le pouvoir - essentiellement lié à la possession de biens mais
aussi à l’entourage, ou « standing » - et l’intelligence,
malheureusement confondue de plus en plus souvent avec la culture ou, pire,
l’accumulation du savoir.
Quel destin pour une
femme ? Sa condition la porte primitivement à attirer sexuellement
un partenaire. Au mieux, elle peut espérer rester avec l’homme avec lequel elle
aura fondé une famille jusqu’à 50 ans, au prix de tromperies avec des modèles
plus jeunes et attrayants.
Bien sûr... la
femme est aujourd’hui « libre », elle veut vire sa vie. Mais quelle
vie ?
Faut-il alors ne pas
avoir d’enfant, les élever seule ou bien les élever avec différents
partenaires ? Rien n’est plus beau que l’indépendance et la liberté. Mais
à quel prix ? Est-il seulement possible de vivre ainsi sans se ruiner la
santé et l’esprit de questionnements et angoisses affectives en tout
genre ?
Car la femme l’apprend
bien trop tôt, son pouvoir de séduction diminue avec l’âge et si par malheur il
lui prend l’envie de l’oublier, les hommes, provoqués par les féministes en
tout genre, ainsi que le système qui nous inculque que nous sommes des produits
de consommation, prend bien soin de lui rappeler quotidiennement,
agressivement, à chaque instant.
Quelle alternative
alors ? Je ne parlerai pas de la caricature de la femme objet adaptée jusqu’au
bout aux exigences du système, celle qui cherche à plaire et à revendiquer à
coup de cigarettes, de chirurgie et d’anti dépresseurs. Trop cliché.
Lorsqu’une femme naît
dans le schéma d’une famille très aisée et unie et qu’en plus, son standing est
élevé, les enjeux sont bien moindres. L’indépendance coule de source et elle
peut, si elle veut, se permettre de faire régner sa loi grâce à l’omnipotence
de l’argent et de sa position. Regardez Match point…
Les vieilles traditions
qui confortent les « filles de bonne famille » ont la vie dure
aujourd’hui, en France, au détriment de femmes peut être plus généreuses mais
jugées plus « instables » car moins confortées dans leur aisance
depuis leur naissance. Pour peu que ces autres femmes soient d’origine étrangère,
la lutte est plus difficile que jamais.
Que reste-t-il aux
autres ? La beauté, comme la jeunesse, est un atout de taille mais ne dure
pas et puis l’on voit bien que ce ne sont pas les belles femmes qui manquent (d'où les antidépresseurs... qui supporte facilement de ne pas se sentir unique ou, pire, de se sentir "périmée" ?).
L’appartenance à une
communauté se présente comme une planche de salut pour trouver ses repères et
des gens « qui partagent les mêmes valeurs »…
Embrasser une carrière
scientifique et de cette manière aborder la vie d’un point de vue rationnel
semble l’un des meilleurs moyens de vivre cette indépendance. Ici, plus de
place pour les chimères de la femme objet, on existe différemment,
scientifiquement.
Sinon… mes amies, eh bien il nous
reste l’art, pour rêver, et la danse, pour nous évader.
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