lundi 3 mars 2014

It's a man's world

It's a man's world


Je ne suis pas féministe et ne l’ai jamais été, loin de là. Pour autant, plus j’avance dans la vie, plus il semble que cette question s’impose.
L’Homme avec un grand H ne perd jamais une occasion d’exalter son ego surdimensionné qui se veut encore supérieur à tout ce qui bouge ou ne bouge pas.. et pourtant, la guerre des sexes bat encore son plein. L’espèce humaine est incapable de comprendre et appréhender son voisin de la même espèce.

L’histoire et l’expérience montrent que les principaux leviers d’existence de l’être humain sont la force brute, le pouvoir - essentiellement lié à la possession de biens mais aussi à l’entourage, ou « standing » - et l’intelligence, malheureusement confondue de plus en plus souvent avec la culture ou, pire, l’accumulation du savoir.

Quel destin pour une femme ?  Sa condition la porte primitivement à attirer sexuellement un partenaire. Au mieux, elle peut espérer rester avec l’homme avec lequel elle aura fondé une famille jusqu’à 50 ans, au prix de tromperies avec des modèles plus jeunes et attrayants.

Bien sûr... la femme est aujourd’hui « libre », elle veut vire sa vie. Mais quelle vie ?

Faut-il alors ne pas avoir d’enfant, les élever seule ou bien les élever avec différents partenaires ? Rien n’est plus beau que l’indépendance et la liberté. Mais à quel prix ? Est-il seulement possible de vivre ainsi sans se ruiner la santé et l’esprit de questionnements et angoisses affectives en tout genre ?

Car la femme l’apprend bien trop tôt, son pouvoir de séduction diminue avec l’âge et si par malheur il lui prend l’envie de l’oublier, les hommes, provoqués par les féministes en tout genre, ainsi que le système qui nous inculque que nous sommes des produits de consommation, prend bien soin de lui rappeler quotidiennement, agressivement, à chaque instant.

Quelle alternative alors ? Je ne parlerai pas de la caricature de la femme objet adaptée jusqu’au bout aux exigences du système, celle qui cherche à plaire et à revendiquer à coup de cigarettes, de chirurgie et d’anti dépresseurs. Trop cliché.

Lorsqu’une femme naît dans le schéma d’une famille très aisée et unie et qu’en plus, son standing est élevé, les enjeux sont bien moindres. L’indépendance coule de source et elle peut, si elle veut, se permettre de faire régner sa loi grâce à l’omnipotence de l’argent et de sa position. Regardez Match point…
Les vieilles traditions qui confortent les « filles de bonne famille » ont la vie dure aujourd’hui, en France, au détriment de femmes peut être plus généreuses mais jugées plus « instables » car moins confortées dans leur aisance depuis leur naissance. Pour peu que ces autres femmes soient d’origine étrangère, la lutte est plus difficile que jamais.

Que reste-t-il aux autres ? La beauté, comme la jeunesse, est un atout de taille mais ne dure pas et puis l’on voit bien que ce ne sont pas les belles femmes qui manquent (d'où les antidépresseurs... qui supporte facilement de ne pas se sentir unique ou, pire, de se sentir "périmée" ?).

L’appartenance à une communauté se présente comme une planche de salut pour trouver ses repères et des gens « qui partagent les mêmes valeurs »…

Embrasser une carrière scientifique et de cette manière aborder la vie d’un point de vue rationnel semble l’un des meilleurs moyens de vivre cette indépendance. Ici, plus de place pour les chimères de la femme objet, on existe différemment, scientifiquement.


Sinon… mes amies, eh bien il nous reste l’art, pour rêver, et la danse, pour nous évader.

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